L’équipe de France de rugby s’apprête à relever un défi de taille lors de sa prochaine tournée estivale. Les Bleus affronteront à trois reprises les redoutables All Blacks sur leur terre natale, la Nouvelle-Zélande. Cette série de matchs, prévue pour juillet 2025, promet d’être un moment fort pour le rugby international.
Un programme ambitieux pour le XV de France
La Fédération néo-zélandaise de rugby a dévoilé un calendrier qui fera vibrer les amateurs du ballon ovale. Les hommes de Fabien Galthié se mesureront aux triples champions du monde dans trois villes emblématiques :
- 5 juillet : Dunedin (Forsyth Barr Stadium)
- 12 juillet : Wellington
- 19 juillet : Hamilton
Cette tournée représente une opportunité remarquable pour les Tricolores de se frotter à l’élite mondiale du rugby. Les All Blacks, réputés pour leur jeu spectaculaire et leur domination historique, constitueront un test ultime pour évaluer les progrès du XV de France.
Il est à noter que la dernière confrontation à Dunedin s’était soldée par une défaite cuisante des Français (49-14) en 2018. Cette fois-ci, l’équipe aura à cœur de prendre sa revanche et de attester son évolution depuis ce revers.
Une préparation minutieuse pour les joueurs français
La Fédération Française de Rugby (FFR) a pris des décisions significatives concernant la composition de l’équipe pour cette tournée. Les finalistes du Top 14 ne feront pas partie du voyage, tout comme certains cadres de la sélection qui bénéficieront d’un repos bien mérité.
Cette stratégie, défendue par le président de la FFR Florian Grill, vise à préserver la santé des joueurs et à optimiser leur récupération. Le rugby moderne exige une gestion rigoureuse des effectifs, surtout face à un programme aussi intense.
Le staff technique devra donc composer avec ces contraintes pour former une équipe compétitive. Cette situation pourrait offrir des opportunités à de jeunes talents ou à des joueurs moins expérimentés au niveau international de se révéler face à l’une des meilleures nations du monde.
Un choix stratégique : la Nouvelle-Zélande plutôt que les États-Unis
Initialement, il était question de délocaliser l’un des trois test-matchs aux États-Unis. Toutefois, cette option a été écartée pour plusieurs raisons :
| Avantages de jouer en Nouvelle-Zélande | Inconvénients du match aux États-Unis |
|---|---|
| Immersion totale dans la culture rugby néo-zélandaise | Double décalage horaire éprouvant pour les joueurs |
| Continuité dans la préparation et l’acclimatation | Logistique complexe et coûteuse |
| Confrontation à l’ambiance unique des stades kiwis | Risque de dispersion et de perte de focus |
La FFR a privilégié la cohérence sportive et le bien-être des joueurs en optant pour une tournée exclusivement néo-zélandaise. Cette décision permettra à l’équipe de France de se concentrer pleinement sur son objectif : défier les All Blacks dans leur antre.
Un rendez-vous historique à Hamilton
Le dernier match de la tournée se déroulera à Hamilton, une première dans l’histoire des confrontations entre ces deux nations. Ce choix ajoute une dimension particulière à l’événement, car les All Blacks n’ont pas joué dans cette ville depuis 1961.
Cette rencontre inédite promet d’être chargée en émotions, tant pour les joueurs que pour les supporters locaux. Elle symbolise également la volonté des fédérations de promouvoir le rugby dans différentes régions de Nouvelle-Zélande.
Pour le XV de France, ce sera l’occasion de marquer l’histoire en devenant la première équipe nationale à affronter les Kiwis à Hamilton depuis plus de six décennies. Un défi supplémentaire qui ne manquera pas de motiver les Bleus dans leur quête de performances mémorables.
